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Ghana : La Banque de Développement projette un investissement de 32 millions de dollars pour soutenir le secteur agricole.

La Banque de Développement du Ghana (DBG) a dévoilé un programme audacieux destiné à revitaliser le secteur agricole du pays. Ce projet, bénéficiant d’une allocation de 32,4 millions de dollars, vise à optimiser l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME) évoluant dans ce secteur essentiel. Ce soutien financier est attendu pour exercer une influence bénéfique sur l’ensemble des chaînes de valeur agricoles, de la production à la distribution.

La DBG aspire à jouer un rôle central dans l’optimisation du financement agricole au Ghana. D’après Randolph Nsor-Ambala, directeur général de l’établissement, ce programme de 500 millions de cedis visera principalement les PME. Ces sociétés opèrent en amont, collaborant avec les fournisseurs d’intrants et les cultivateurs, tout en intervenant en aval auprès des transformateurs et des distributeurs.

Ce financement offrira aux petites et moyennes entreprises agricoles l’accès à des prêts spécialement conçus pour répondre à leurs besoins particuliers. Le programme inclut également un soutien technique, destiné tant aux PME qu’aux institutions financières. L’ambition est de fortifier leur aptitude à appréhender et à estimer les risques propres au domaine agricole.

L’ambition proclamée vise à rehausser la sécurité alimentaire, accroître la productivité, et encourager la création d’emplois dans le domaine agricole. Cette déclaration de Nsor-Ambala met en exergue l’impact anticipé de cette initiative. Elle s’inscrit dans une stratégie gouvernementale plus vaste. L’objectif est de surmonter le déficit de financement qui entrave sérieusement le développement agricole du pays.

À l’heure actuelle, l’agriculture au Ghana ne bénéficie que d’environ 5 % du volume global des prêts bancaires. Cette modeste part est en partie attribuable à la perception accrue des risques liés à ce secteur par les établissements financiers. Cette hésitation est fréquente dans de nombreux pays africains.

Le récent programme de la DBG pourrait véritablement inverser cette dynamique. En favorisant une évaluation plus précise des risques liés à l’agriculture, la banque pourrait inciter les établissements bancaires commerciaux à investir davantage dans ce secteur crucial. La DBG aspire ainsi à jouer le rôle de catalyseur indispensable. Son intervention pourrait attirer des capitaux privés substantiels au bénéfice de l’agriculture ghanéenne. Si la mise en œuvre se révèle efficiente, ce programme exercera une influence notable, transformant possiblement le panorama du financement agricole au Ghana.

P'Africa TV

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