En Guinée, le projet minier Simandou représente l’un des projets les plus ambitieux au niveau mondial, avec un investissement énorme de 20 milliards de dollars. Ce projet se compose de divers éléments essentiels qui sont tous interconnectés pour assurer son succès. Premièrement, il inclut deux vastes mines situées dans les monts Simandou, qui sont riches en ressources et contiennent environ 2,8 milliards de tonnes de minerai de fer. De plus, le projet intègre la construction d’un chemin de fer de 600 kilomètres, connu sous le nom de Trans-Guinéen, qui est spécialement conçu pour établir une liaison directe entre les mines et le port. Ce port, quant à lui, est un port en eau profonde, indispensable pour faciliter l’exportation du minerai.
Le projet est pris en charge par un ensemble de partenaires industriels, parmi lesquels figurent des entreprises de renommée internationale telles que Rio Tinto et Winning Consortium Simandou. Pour la Guinée, ce projet prometteur est vu comme une chance historique d’amélioration économique, offrant des perspectives de croissance significatives. Concernant l’avancement de la construction, les infrastructures progressent bien, avec une réalisation actuelle de 35 à 45 % des travaux. Si toutes les étapes se déroulent conformément aux prévisions, la mine devrait commencer sa production en 2025, et le chemin de fer permettra d’évacuer jusqu’à 160 millions de tonnes de minerai chaque année.

CONTEXTE DU PROJET
Simandou est un projet d’exploitation de minerai de fer de classe mondiale situé dans le sud-est de la Guinée. Rio Tinto élabore le projet en partenariat avec le Gouvernement de la Guinée, Chalco et l’International Finance Corporation (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale. Le concessionnaire de la licence et la compagnie du projet est Simfer SA, qui est actuellement détenue à 50,35% par Rio Tinto, 44,65% par Chalco et 5% par l’IFC.La République de Guinée pourra participer jusqu’à 35% dans le projet Simfer SA (la mine) et à hauteur de 51% à travers un véhicule de titrisation pour détenir l’infrastructure du projet (chemin de fer et port).
Le projet Simandou comporte trois composantes principales :
Un minerai de fer de 95 millions de tonnes par an à pleine production ;
Un chemin de fer transguinéen à environ 670 km de la concession à la côte; et
Un nouveau port en eau profonde au sud de Conakry, dans la préfecture de Forécariah.

Simandou sera le plus grand projet intégré d’extraction de minerai de fer jamais développé en Afrique, avec le potentiel de transformer l’économie guinéenne, de développer les infrastructures de transport, et d’offrir d’importantes possibilités de marché. Il s’agit alors d’opportunités pouvant contribuer au développement du secteur minier local en plein essor. Le Gouvernement guinéen souhaite vivement que les entreprises locales guinéennes participent aux opportunités de marchés que le projet offrira, et encourage les investisseurs étrangers intéressés, à envisager de former des joint-venture avec des entreprises locales.Contexte du projet:
Le bloc de Simandou sud est un projet d’ancrage d’exploitation des minéraux en Guinée, pour un coût estimatif de 20 milliards de dollars US. L’ampleur du projet offre aux entreprises étrangères et locales la possibilité de profiter d’un marché captif. Concernant l’approvisionnement, le budget de l’étape maximale du projet s’élève à 5 milliards de dollars US. Cela concerne l’achat d’articles et de services tels que :
• Les services de restauration,
• Les services de gestion des installations,
• L’approvisionnement en carburant et lubrifiant,
• Les explosifs,
• Le recrutement de personnel,
• L’approvisionnement et soutien en informatique,
• Les vêtements de protection,
• Les pneus, et
• Les fournitures de bureau.

Par ailleurs, les infrastructures ferroviaire et portuaire seront à usage-multiple et pour différents utilisateurs. Cela offre de nouvelles opportunités en transport de marchandises de la source aux marchés, notamment les marchés d’exportation. Les investisseurs étrangers tireront profit des nouvelles demandes de services logistiques qui découleront de ces nouvelles infrastructures.

















