Les nouveaux tarifs des carburants en Côte d’Ivoire ont été actualisés depuis le 1er juin 2025. Selon l’annonce récente du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, ces prix ont été ajustés pour correspondre aux fluctuations actuelles des marchés mondiaux de l’énergie. Cette révision tarifaire prend en compte divers facteurs influents, tels que les coûts de production, les taux de change, ainsi que l’offre et la demande sur le plan international. Ainsi, les consommateurs devront envisager ces changements dans leur budget pour l’année à venir.
Au cours des mois passés, de janvier à mai 2025, les prix des carburants en Côte d’Ivoire ont connu plusieurs changements qui illustrent la réactivité de ce marché face aux dynamiques globales.

Au début de l’année, la stabilité était de mise, avec le super sans plomb à 875 FCFA par litre et le gasoil à 715 FCFA. Cependant, en avril, une baisse notable est survenue : le prix du super sans plomb a chuté à 855 FCFA et celui du gasoil à 700 FCFA, une tendance qui s’est maintenue en mai, apportant un soulagement bienvenu aux consommateurs. Les prix du pétrole lampant ont également baissé légèrement, passant de 745 FCFA à 730 FCFA, alors que ceux du gaz butane sont restés constants à 2 000 FCFA pour une bouteille de 6 kg et 5 200 FCFA pour celle de 12,5 kg, ce qui a été favorablement accueilli par les ménages.
Ces variations ont des conséquences palpables sur le quotidien des Ivoiriens. Avec des prix réduits à la pompe, les familles peuvent économiser sur leurs trajets en voiture. Les chauffeurs de taxi et de bus, quant à eux, peuvent adapter leurs tarifs en conséquence, impactant les voyageurs. Ceux qui utilisent du pétrole lampant pour cuisiner ou s’éclairer profitent aussi de ces ajustements tarifaires, un avantage non négligeable dans une économie où chaque franc compte.
Les prix des carburants sont déterminés mensuellement par le ministère des Mines, qui doit jongler avec les influences du marché international pour garantir des tarifs avantageux et garantir un approvisionnement régulier. La compétence des autorités est cruciale pour maintenir cet équilibre délicat.


















